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bribes, brindilles et fond de l'air

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bribes, brindilles et fond de l'air

Il y a pire

 
 
entrée en matière pour un week end que ce début de soirée. En rentrant je suis tombé sur Marielle sur France Inter, une merveille d'entretien même si le bougre se livre peu, sa voix fait tout passer. Et là, je suis comme un flan confortablement vautré entre mon PC, mon bouquin (du coup j'ai repris Tante Julia et le scribouillard) , en m'enfilant le très estimable Damage (reissue) co signé David Sylvian et Robert Fripp, soyeux et gouleyant à souhait. Ah j'oubliai l'inévitable Muscat, température estivale oblige

 

juste une petite chose....

 
 
dont on peut s'inspirer


Je me sens si condamnée par tes mots
Je me sens tellement jugée et repoussée,
Avant de partir, j'aimerais savoir,
Est-ce cela que tu voulais dire?
Avant que je ne me lève pour ma défense,
Avant que je ne parle poussée par ma souffrance
ou par la peur
Avant que je ne construise un mur de mots,
Dis-moi, ai-je bien entendu?
Les mots sont des fenêtres, ou bien ils sont des murs.
Ils nous condamnent ou nous libèrent.
Lorsque je parle et lorsque j'écoute,
Puisse la lumière de l'amour rayonner à travers moi.
Il y a des choses que j'ai besoin de dire,
Des choses qui signifient tant pour moi,
Si mes mots ne rendent pas mot message limpide,
M'aideras-tu à me sentir libre?
Si j'ai paru te rabaisser,
Si tu m'as crue indifférente,
Essaie d'écouter par-delà mes mots
Les sentiments que nous partageons.

Ruth Bebermeyer

Ce powème a inspiré le titre du bouquin de Marshall Rosemberg sur la communication non violente. Lisez le, c'est pas mal, difficile à mettre en oeuvre immédiatement mais pas mal, vraiment.
Bon c'est pas tout ça mais j'ai du taf, faut que j'y aille, bises

 

entre deux semaines un peu folles

 
 
au niveau du boulot, la pause du week end sera salutaire (ou ne sera pas, comme disait Malraux). Tiens à propos de Malraux et de la phrase qu'on lui prête (car on ne prête qu'aux riches) sur la spiritualité, aujourd'hui, visite papale pour le petit Nicolas qui continue de prendre les français pour des benêts (bon ceux là sont cathos mais il y en a de remarquables).

 

bon je ne vous apprends rien

 
 
Mario Vargas Llosa vient de recevoir le Prix Nobel de Littérature. J'en suis heureux pour lui, j'espère que cela donnera à quelques zuns l'envie de se précipiter sur ses bouquins. Commencez par Tante Julia et le Scribouillard, une merveille de récit déjanté mêlant une histoire d'apprentissage (de la vie, de l'amour, d'un boulot) avec une pochade qui vire peu à peu à la déjante totale, dans un style parfaitement maitrisé et d'une belle liberté.
Pour le reste, je poste assez peu en ce moment, plein de boulot, je suis crevé et j'en ai marre de ne pas avoir de calins le soir ;-)

 

je rentre juste du boulot

 
 
il y a des jours comme cela, un peu speed et prise de tête. Et puis Colette Renard est partie elle aussi, une certaine idée de la chanson française (réécoutez les nuits d'une demoiselle, 1962 qui oserai faire ça aujourd'hui, avec une classe folle en plus), Irma la Douce et tout et tout...
Vidage de tête à grand coup de viole de gambe, il n'y a que cela de vrai et ensuite on passera à aut'chose!
bonne nuit les terriens

 

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